Diagnostic sur la pollution des sols des établissements sensibles : plusieurs centaines d’écoles potentiellement impactées

Le ministère de la Transition écologique a publié fin novembre la liste des écoles potentiellement concernées par un problème de pollution des sols. Ce document est le résultat d'un important travail de compilation mené par l’association Robin des Bois. Il s'appuie sur des diagnostics environnementaux réalisés par le Bureau de recherches géologiques et minières en 2012-2013, dans le cadre du Plan national santé environnement lancé par le Ministère de l’écologie de l’époque.

Les données recueillies ont été analysées de façon à classer les établissements scolaires en 3 catégories : A lorsque les sols ne posent aucun problème, B lorsqu’il existe des pollutions potentielles ou avérées mais que les personnes sont suffisamment protégées, C lorsque des mesures sanitaires ou de gestion sont nécessaires. Sur 1248 établissements ayant été soumis à une analyse des sols, 484 se trouvent en catégorie A (39 %), 660 en catégorie B (53 %) et 104 en catégorie C (8 %). Des analyses sont toujours en cours dans près de 150
autres établissements.

Les crèches également concernées

L’association Robin des Bois a été créée en 1985. Elle a pour objectif la protection de l’homme et de l’environnement. Elle s’est depuis quelques mois lancée dans une véritable croisade contre les risques de pollution concernant les établissements accueillant des enfants. Mi-novembre, l’association avait attiré l’attention des pouvoirs publics en déclarant que les 3/4 des crèches parisiennes avaient été construites sur des sols potentiellement contaminés par des métaux lourds et des hydrocarbures. La mairie de Paris a nié toute dangerosité au niveau des usagers de ces locaux, suite à des expertises menées par l’ARS (Agence régionale de santé). Un comité de pilotage a par ailleurs été mis en place avec la préfecture. En octobre, ce sont les écoles des régions PACA et Hauts-de-France qui avaient fait l’objet d’un inventaire par l'association. Ces alertes interviennent dans le contexte de la fermeture du collège Saint-Exupéry, fin novembre, pour cause de pollution par des solvants chlorés.

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